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 Recherche sur la reproduction masculine

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Daniel
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MessageSujet: Recherche sur la reproduction masculine   Recherche sur la reproduction masculine EmptyMar 23 Sep 2008, 07:25

Bonjour,

Un passage intéressant dans l'article ci-dessous paru aujourd'hui dans Le Figaro :

"Les chercheurs ont en effet constaté que les études sur tissus humains étaient indispensables, les effets endocriniens étant très variables suivant les phtalates et les types d'animaux testés. Des financements pour ces recherches tant au niveau national qu'européen ont été mis en place dans le sillage de la réglementation REACH."

Texte complet de l'article [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Un polluant répandu altérerait la reproduction masculine
Pierre Kaldy

22/09/2008

Alors que la baisse des spermatozoïdes chez l'homme semble réelle, des chercheurs français montrent sur des cultures de cellules de testicules l'effet toxique d'un phtalate contenu dans le plastique.

Quel rapport entre un rideau de douche, un protège-cahier et une poche de transfusion ? Ces matériaux très courants sont souvent en PVC, un plastique qui est assoupli par l'ajout d'un plastifiant, le DEHP. Or, une équipe française vient de confirmer, dans la prestigieuse revue Environmental Health Perspectives le 9 septembre, les soupçons qui portaient sur le DEHP : il est directement nocif pour les cellules produisant les spermatozoïdes. «Nous avons tout d'abord mis au point la culture in vitro de testicules fotaux humains, précise Virginie Rouiller-Fabre, à l'origine de l'étude dans l'unité mixte de recherche Inserm/CEA/université Paris VII Gamétogenèse et génotoxicité. Dans ce modèle l'ajout de MEHP, la forme circulante du DEHP dans l'organisme, provoque au bout de trois jours la mort de 40 % des cellules précurseurs des spermatozoïdes.»

Le DEHP est l'élément le plus utilisé de la famille des phtalates, des composés biodégradables que l'on retrouve partout dans notre environnement. Déjà connu pour être un perturbateur endocrinien chez l'animal, il est interdit en Europe depuis 1999 dans les jouets pour enfants de moins de 3 ans et les accessoires de puériculture, ainsi que dans les cosmétiques depuis 2003. Plusieurs études épidémiologiques ont récemment établi un lien entre concentration en DEHP et mauvaise qualité du sperme. Son utilisation diminue depuis plusieurs années dans l'industrie, sauf quand aucun produit de remplacement n'a été trouvé.

Cet effet du DEHP pourrait-il expliquer la baisse constante de la concentration en spermatozoïdes relevée dans les pays industrialisés depuis près d'une vingtaine d'années ?
«Nos travaux renforcent effectivement ces soupçons, indique le Pr René Habert qui dirige l'unité Gamétogenèse et génotoxicité. Car les concentrations en MEHP que nous avons testées ne sont que dix à cent fois supérieures à celles que l'on peut trouver dans l'organisme maternel. En outre, nous n'avons ajouté qu'un seul phtalate alors que nous sommes exposés à des dizaines d'autres et à des centaines de polluants environnementaux. Nous allons pouvoir les tester chez l'homme grâce à la culture de testicules fotaux, une première mondiale rendue possible notamment par notre collaboration avec le service de gynécologie-obstétrique du professeur René Frydman, à l'hôpital tout proche Antoine-Béclère de Clamart.»

Les chercheurs ont en effet constaté que les études sur tissus humains étaient indispensables, les effets endocriniens étant très variables suivant les phtalates et les types d'animaux testés. Des financements pour ces recherches tant au niveau national qu'européen ont été mis en place dans le sillage de la réglementation REACH.

«Éléments très disparates»
Peut-on s'inquiéter, avec ces résultats, de la fertilité masculine à venir ? Plusieurs indices laissent penser qu'elle est effectivement menacée, explique Rémy Slama, épidémiologiste de l'environnement à l'Inserm : «Au Danemark, un expert a lancé un cri d'alarme face à la baisse de la concentration spermatique chez les jeunes générations. L'amplitude de ce déclin pourrait entraîner une augmentation du nombre de couples ayant des difficultés à obtenir une grossesse. Chez les femmes enceintes, on sait déjà que le tabac réduit la fertilité future des filles qu'elles portent. Mais il nous faut du recul pour estimer l'effet des perturbateurs endocriniens à la génération suivante. Nous devons rassembler des éléments très disparates issus de l'épidémiologie, de l'étude de la faune sauvage et de travaux effectués sur des modèles animaux. Le travail mené dans le laboratoire du Pr René Habert est donc très important, car il permet enfin d'évaluer directement les effets de ces produits chez l'homme et à une période clé de son développement.»
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