Le massacre des bourdons dans l'agriculture sous serre

Étant en contact avec des agriculteurs j'ai entendu parler d'une pratique que je ne connaissais pas:
Les agriculteurs (bio inclus) qui pratiquent l'agriculture sous serre utilisent des bourdons et des abeilles pour polliniser leurs fleurs de manière à avoir un rendement plus important que dans la nature . Les bourdons/abeilles sont commandés chez des éleveurs et placés dans les serres et une fois leur tâche accomplie sont condamnés à une mort certaine. Et cela notamment car le placement d'une ruche sous serre est impossible car la température est trop élevée pour ces insectes.
Cela concerne surtout les tomates mais également tous les fruits devant pousser sous serre.

Avez-vous entendu parler de ces pratiques ?
Je n'ai pas trouvé d'articles sur le net pouvant appuyer ce que je dis malheureusement... si un(e) meilleur(e) googleur(se) que moi en trouve un, ça m'intéresse.

Bonjour, j'ai trouvé CA et CA
Ils ne disent pas que les abeilles vont mourir mais ils parlent de leur exploitation pour l'agriculture, la pollinisation et le reste.

Merci beaucoup !! Ben après dans la logique, sous une serre, il n'y a pas tellement de moyen de relâcher les abeilles dans la nature, ça me semble une suite logique malheureusement. J'avoue que j'aimerai beaucoup qu'on me contredise

J'ai bossé avec des agriculteurs qui faisaient de la production hors-sol sous serre bien sûr, la pollinisation se faisait à l'aide de bourdons achetés auprès d'un éleveur. Je n'ai jamais su ce qu'ils faisaient des bourdons une fois la pollinisation terminée...

À noter qu'avant la pollinisation sous serre se faisait à la main.

"Elle se fait naturellement par des bourdons : Bombus terrestris, une espèce méditerranéenne sélectionnée. Antérieurement, il fallait polliniser manuellement les plantes en les vibrant deux fois par semaine. Depuis 15 ans, une technique naturelle s'est développée. On dépose une ruche de bourdons par semaine et par hectare parmi les plants. Ces ruches sont fournies par un éleveur régional situé à Villeneuve-l'Archevêque dans l'Yonne. L'intérêt d'avoir une espèce élevée localement limite l'apparition de parasites. Ces bourdons s'adaptent bien aux conditions de la serre, car avec une ruche contenant environ 50 insectes lors du dépôt, la population passe par le jeu de la reproduction à 100 à 120 éléments."

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Pour pousser un petit peu plus le débat par rapport à la culture en serre, il faudrait savoir si il est préférable, en hiver, de consommer des produits locaux cultivés sous serre chauffée (consommation de carburant pour chauffer) ou des produits venant de pays chauds (consommation de carburant pour le transport)...