Daniel Modérateur
Nombre de messages : 5779 Age : 66 Localisation : Roquettes Activité : militantisme pour les animaux Loisirs - passions : méditation, photographie Date d'inscription : 06/07/2007
| Sujet: ANTIDOTE EUROPE "FAIRE CIRCULER" Mer 26 Déc 2007, 15:16 | |
| Bonjour,
Après le succès de notre mobilisation en juillet 2006, qui avait recueilli 140 signatures d'associations de 12 pays, représentant plus de 1 million de citoyens européens (voir http://www.antidote-europe.org/barrosoII_fr.htm) mais après la réponse décevante de la Commission européenne, Antidote Europe prépare non plus un simple courrier mais une action juridique.
Nous voulons obtenir que les tests de substances chimiques sur des animaux soient relégués aux oubliettes de l'histoire, là où leur caractère totalement aléatoire aurait dû les placer depuis longtemps, et qu'ils soient remplacés par des méthodes véritablement scientifiques. On cesserait ainsi de jouer notre santé à la roulette russe, on disposerait très vite d'une évaluation toxicologique des plus de 100.000 substances chimiques présentes dans notre environnement à un coût abordable, on ferait de substantielles économies dans les budgets de santé et on épargnerait des millions d'animaux dans les laboratoires... européens pour commencer, du monde entier quand cet exemple sera suivi !
Le contexte est favorable : l'Académie des Sciences des Etats-Unis a produit pas moins de trois rapports en 2007 sur la toxicogénomique et d'autres méthodes modernes ne faisant pas appel aux tests sur des animaux ; le terme "validation" a déjà fait son apparition dans ces rapports, alors qu'une autre autorité états-unienne chargée de délivrer les autorisations de mise sur le marché des médicaments (cas particulier de substances chimiques) donne déjà la priorité aux dossiers qui contiennent des données de toxicogénomique. En Europe, en France, aucune des autorités avec lesquelles nous sommes en contact ne conteste l'intérêt de cette méthode.
Il faut donc que les autorités passent des voeux aux actes le plus vite possible. Pour les y amener, nous vous proposons de soutenir notre action juridique. Pour cela, il vous suffit d'imprimer le texte ci-joint sur votre papier à en-tête, le compléter, dater et signer, et nous le faire parvenir par courrier postal à : Antidote Europe - 25 rue Jacques Callot - 66000 Perpignan - France.
Attention : ce document ne s'adresse qu'aux responsables d'associations, et non aux particuliers. En effet, comme en juillet 2006, nous voulons montrer que des organisations de tous bords et de tous pays soutiennent cette démarche. Nous vous serons reconnaissants de nous indiquer combien de membres compte votre organisation, afin que nous puissions faire le total des personnes représentées. Nous ne communiquerons pas le nombre de membres de chaque organisation participante.
Bien entendu, si vous souhaitez lire le texte entier de la plainte (uniquement en français), nous vous ferons parvenir ce document par courrier électronique. Notez bien que nous avons rédigé, en fin de résumé, une formule qui vous permet de soutenir moralement notre action sans vous engager juridiquement et, donc, sans aucun risque (financier, en particulier) pour votre association. Antidote Europe mènera seule cette action juridique mais votre appui moral, en montrant (aux autorités et à la presse) que nous sommes très nombreux, sera l'une des clés du succès de cette action.
N'hésitez pas à transmettre ce message à toutes les associations avec lesquelles vous êtes en contact !
En vous souhaitant une excellente année 2008 et avec la conviction d'y contribuer par cette action, Bien cordialement,
Hélène Sarraseca Directrice
Antidote Europe 25 rue Jacques Callot - 66000 Perpignan - France 33 (0)4 68 80 53 32 (lundi et jeudi de 10h30 à 18h) info@antidote-europe.org http://www.antidote-europe.org
Plainte pour mauvaise administration de l'action européenne par la Commission Préparée par Antidote Europe Pour dépôt auprès de Monsieur le Médiateur européen
La plainte porte sur le projet européen "PL037712 Carcinogenomics" visant "au développement d'un crible in vitro de carcinogénicité basé sur la génomique", d'un coût estimé à 10.440.000 euros et d'une durée estimée des travaux de 5 années.
La plainte démontre que la Commission européenne (CE) n'aurait pas dû lancer ce projet car la méthode qu'il vise à développer est déjà connue et mise en oeuvre dans les milieux scientifiques, fait connu de la CE, suite notamment aux différents courriers qu'Antidote Europe lui a envoyés (y compris une lettre signée par 140 associations européennes), ainsi qu'à l'entretien intervenu entre des scientifiques d'Antidote Europe et du Centre européen pour la validation des méthodes alternatives (ECVAM), à Ispra, au siège de cet organisme sous tutelle de la CE. Le lancement du projet "PL037712 Carcinogenomics" est donc de nature à retarder la mise en oeuvre d'une méthode fiable, rapide, peu coûteuse et d'ores et déjà disponible.
La plainte démontre les avantages de la "toxicogénomique à haut débit" développée par Antidote Europe et particulièrement adaptée aux exigences du règlement REACH qui en a reconnu la pertinence. De là, ses auteurs demandent au Médiateur qu'il constate la mauvaise action de la CE qui aurait dû : - demander à ECVAM de reconnaître la pertinence de la toxicogénomique en tant que méthode alternative à l'expérimentation animale et la valider en priorité au niveau européen ; - imposer l'emploi de la toxicogénomique afin d'effectuer un premier criblage de la cancérogénicité et de la toxicité des substances chimiques.
Le principe de précaution, le respect de la santé publique, ainsi que la directive 86/609/CEE seraient ainsi respectés, contrairement à la situation actuelle.
En effet, plus de 100.000 substances chimiques sont aujourd'hui présentes dans notre environnement et désignées comme les principaux responsables de l'augmentation des cas de cancers, maladies neurologiques, stérilité et malformations foetales, etc., sans qu'il y ait, pourtant, une évaluation fiable du rôle de chaque substance dans ces pathologies. REACH vise à évaluer précisément ce rôle et donc à retirer du marché les substances les plus dangereuses. Or, les tests préconisés, à savoir ceux sur animaux, ne peuvent atteindre cet objectif dès lors qu'il est prouvé qu'aucune espèce animale n'est le modèle biologique de l'homme. Le directeur d'ECVAM a, d'ailleurs, critiqué publiquement les tests de toxicologie sur des animaux et l'Académie des Sciences états-unienne, de son côté, estime que "les systèmes cellulaires humains ont le potentiel pour largement supplanter les tests sur les animaux."
Des articles du Traité CE, de la directive 86/609/CEE et du règlement REACH sont ainsi bafoués puisque la CE n'a pas pris les mesures qui permettraient de tester la cancérogénicité de substances (et plus généralement leur toxicité) selon la méthode de la toxicogénomique dont la fiabilité et la pertinence ont été démontrées (par Antidote Europe) et admises (par le Parlement européen).
En conclusion, je soussigné M _______________________________________________ représentant l'association ____________________________________________________________ soutiens moralement la plainte préparée par Antidote Europe pour dépôt auprès du Médiateur européen contre le projet européen "PL037712 Carcinogenomics". Date : ____________________________ Signature : | |
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