Daniel Modérateur
Nombre de messages : 5779 Age : 66 Localisation : Roquettes Activité : militantisme pour les animaux Loisirs - passions : méditation, photographie Date d'inscription : 06/07/2007
| Sujet: Il faut être une brute pour nier le fait que les animaux son Mar 07 Aoû 2007, 16:22 | |
| Mardi 07 août 2007 Il faut être une brute pour nier le fait que les animaux sont des êtres conscients
Nos amis de l’association droits des animaux (http://droitsdesanimaux.net) viennent de publier une petite brochure (15 pages) sur la question de la conscience des animaux et la prétention absolue de l’homme à se considérer comme le seul être vivant conscient, ce que l’on appelle le ‘propre de l’homme’, frontière entre l’humanité et l’animalité. Or, de nombreuses expériences, observations, études, réalisées ou non par des éthologues (l’éthologie est la science du comportement animal) attestent que dans des domaines aussi divers que l’intentionnalité, la représentation mentale, les capacités cognitives, la faculté d’organiser des actions complexes, de former des images mentales, il y a une vraie subjectivité chez l’animal, une intériorité évidente. Mais le mensonge collectif, qui persiste depuis des millénaires, refuse cette subjectivité à l’animal, ramenant celui-ci à un être vivant guidé uniquement par ses instincts, un robot amélioré en quelque sorte. Même des sentiments comme l’altruisme, l’empathie, sont monnaie courante chez certains animaux. Cette petite brochure, très bien faite (que vous pouvez obtenir gracieusement en la demandant par courrier-avec un timbre pour le retour- ou en la téléchargeant) nous en présente un exemple vraiment sympa, que je vous livre derechef. ” Ainsi au zoo de San Diego, un loup et deux chèvres crétoises, s’étant pris d’amitié, se livraient, sous l’oeil émerveillé des gardiens, à un drôle de jeu : chaque soir, de chaque coté de la clôture qui séparait leur terrains respectifs, ils se retrouvaient pour courir conjointement le long du grillage, d’une manière qui donnait l’impression d’une course-poursuite entre un prédateur et ses proies. Mais on était bien loin d’une véritable traque : le loup, qui leur témoignait ses intentions amicales en leur léchant la face au travers du grillage, tenait visiblement à elles, refusant de regagner sa cage tant que ses amies n’avaient rejoint la leur…” :albino: | |
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