Daniel Modérateur
Nombre de messages : 5779 Age : 66 Localisation : Roquettes Activité : militantisme pour les animaux Loisirs - passions : méditation, photographie Date d'inscription : 06/07/2007
| Sujet: Montpellier: un cirque poursuivi pour maltraitance sur animaux Mer 16 Jan 2008, 20:57 | |
| Midi Libre Édition du vendredi 11 janvier 2008
L'affaire qui est arrivée, après maints et maints renvois, devant l'audience correctionnelle, mercredi à Montpellier, n'était pas banale. Et pour cause puisque, côté partie civile, trois associations de défense des animaux représentaient un hippopotame, des lions et tigres, des zèbres et des reptiles ! En fait, les propriétaires du cirque Luigi Zavatta, les frères Dassonneville, étaient poursuivis pour mauvais traitements à animaux sauvages, défauts d'autorisation à jour et de certificats de capacité. Le cirque avait été contrôlé par les gendarmes le 10 décembre 2006 sur la place de Villeneuve-lès-Maguelone. Selon le rapport, les vivariums manquaient de chaleur, l'eau et la nourriture faisaient défaut dans certaines cages, les fourrages étaient quasi inexistants et les fauves manquaient cruellement de place pour s'ébattre. La Fondation d'assistance aux animaux, l'association One voice et la SPA se sont aussitôt constituées partie civile et ont réclamé, outre des amendes allant de 1 000 à 3 000 euros - à l'instar des réquisitions du procureur -, la confiscation de l'ensemble des animaux. « Grâce à deux jugements récents des tribunaux d'Annecy et de Valence, nous avons réussi à retirer l'hippopotame de ce cirque. Il coule désormais des jours heureux en Afrique du Sud. J'ai même quelques photos à vous présenter » , a souligné Me Souplet, avocate parisienne de la fondation. Stigmatisant la poignée de cirques constamment dans l'illégalité, le conseil a estimé « inadmissible que des professionnels détiennent des animaux dans de mauvaises conditions. Outre leur bien-être, la sécurité du public est également en jeu. » Plaidant l'irrecevabilité des parties civiles, la défense a mis en avant la bonne foi des prévenus en matière d'autorisations. « Les dossiers de capacité sont compliqués à monter pour quelqu'un de quasiment analphabète. Ils sont plus forts dans les cages des fauves que devant les autorités administratives » a soutenu Me Touati, également du barreau de Paris. Il a, en revanche, plaidé la relaxe pour les mauvais traitements, « l'aspect le plus désagréable de ce dossier. Comment voulez-vous attirer du public si les animaux sont en mauvaise santé ? » Décision le 6 février. | |
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