Bonjour,
Je voulais donne mon avis sur les poissons et les crustacés. J'ai grandi en majorité avec une culture anglo-saxonne. Chez nous, le poisson est un animal et un végétarien ne mange pas de poisson ni de crustacés.
Néanmoins, je vois qu'on considère végétarien quelqu'un qui mange quand même du poisson. J'ai fait quelques recherches sur la souffrance que ressentent les animaux marins. Comme d'habitude, les scientifiques ne sont pas spécialement d'accord, donc je vais vous publier quelques textes que j'ai tiré du net.
Source : http://www.ass-ahimsa.net/poissons4.html
PITIÉ POUR LES POISSONS
Pour certains, le poisson est bon pour le coeur, le cerveau, ne souffre pas quand on le tue, constituant même un repas-santé. C’est pour plusieurs, la dernière frontière avant de devenir complètement végétarien, une phase transitoire, comme si manger du poisson était moins culpabilisant que de dévorer du boeuf ou du porc.
Pourtant, le poisson est sans contredit de la chair animale.Selon de récentes études, la consommation de poisson ou de fruits de mer (comment peut-on qualifier de fruit un charognard comme le homard ?) ne diminuent en rien l’incidence des maladies cardiaques. N’en déplaise aux vendeurs d’huile de poisson, les fameuses Omega se retrouvent amplement dans les noix, les graines (de lin ou de chanvre) ou les huiles végétales.
Décrire le poisson comme un aliment santé alors qu’il passe toute son existence dans un environnement pollué et toxique est absurde. Les métaux lourds (mercure, arsenic, cuivre, etc.), les pesticides, les éléments radioactifs s’accumulent dans son organisme tout comme dans celui du consommateur de poisson. Le poisson est l’hôte de virus, de bactéries et de parasites.
[...]
Le poisson est un animal en voie de disparition, les océans étant vidés par la surpêche. Ce hold- up de la mer détruit aussi quantité d’animaux marins, puisque les filets des pêcheurs attrapent et rejettent des millions de prises non-désirées (baleines, dauphins, oiseaux, etc.).
Dans les piscicultures, on fabrique à la chaîne poissons, crevettes ou palourdes. Dans ces endroits fermés et surpeuplés,
le stress est source de nombreuses maladies. Diverses épidémies (comme la nécrose pancréatique), les virus et les bactéries doivent être contrôlées par des médicaments chimiques tels les antibiotiques. Les animaux prisonniers reçoivent souvent de la farine de poissons en guise de nourriture. On manipule génétiquement ces machines à produire afin de satisfaire les producteurs et les consommateurs.
Les poissons ne peuvent vocaliser leur souffrance mais plusieurs études démontrent que leur système nerveux et leurs sens sont assez développés pour ressentir la détresse.Pour le biochimiste australien Frank Hird : Il est inconcevable que le poisson n’ait pas de récepteurs de souffrance. Il en a besoin pour survivre. Les poissons ont donc une sensibilité et des recherches faites à l’Université d’Utrecht confirment qu’ils ressentent l’angoisse lorsqu’ils sont entravés dans leur liberté de mouvement ou se sentent menacés. Pour le poisson, le supplice de l’asphyxie est source de souffrance. Tout comme le fait de mourir entassés sur d’autres poissons dans un filet ou d’avoir le corps ouvert par une lame tranchante. Il est indéniable que le poisson ressent de la douleur lorsqu’il halète en vain dans le vide à la recherche de son souffle et de sa vie.Voici le débat :
source : http://www.aquabase.org/articles/html.php3/douleur-chez-les-poissons=247.html
D’après une récente étude faite par une équipe de scientifiques de l’Institut Roslin de l’Université d’Édembourg (Allemagne), les poissons ressentiraient bien la douleur.
Cependant, selon les récents travaux du Professeur James D. Rose de l’Université du Wyoming aux USA, les poissons ne possèdent pas la région du cerveau nécessaire et spécifique permettant de ressentir la douleur.
Citation :
L’article de Sneddon et autres est sérieusement faible et ne fournit aucune évidence légitime que les truites, par exemple, sont capables de ressentir la douleur. Le point crucial de cette affaire est que les auteurs de ce document emploient une voie non valable pour tenter d’identifier la douleur.
Donc, ce document ne s’occupe actuellement pas de la douleur (expérience consciente). Il traite uniquement de nociception ( réponses inconscientes à des stimuli nocifs). J’ai déjà mis en évidence les genres de confusions conceptuelles qui minent le document de Sneddon et autres dans mes travaux 2002 publiés dans la «Revue de la Science de pêche (« Reviews in Fisheries Science »).
En clair : les poissons captent une information qui modifie leur comportement, mais n’ont pas «conscience» de la douleur. Le ressentis et l’identification, en tant que douleur, n’existent pas.
En ce moment, c’est la bagarre entre scientifiques. D’in côté, ceux qui affirment que le ressentis de la douleur est présent ( de par l’étude du comportement suite à l’injection d’une substance chimique ou du venin).
Le comportement modifié par une région ( lèvres chez la troute ar-en-ciel) infecté par ces produits provoquant normalement la douleur prouverait le ressentis de cette même douleur.
D’autres personnes ,comme le professeur Rose, affirment que, vu la configuration du cerveau chez les poissons, ceux-ci ne peuvent avoir un ressentis , et donc, avoir conscience de la douleur. Elles mettent en évidence la comparaison avec le cerveau humain , là où le traitement de la douleur s’applique à des régions bien spécifiques , ce qui n’est pas le cas pour le cerveau des poissons.
Dépêches Reuters (Mercredi, 30 avril 2003, 20h18) .
Les poissons souffrent-ils? Les pêcheurs veulent des preuves.
Reuters (Londres) :
- Après des années de débat, une équipe de scientifiques britanniques dit avoir la preuve que les poissons ressentent la douleur, mais ils n’ont pas réussi à convaincre les pêcheurs à la ligne : ils n’entendent pas cesser de taquiner le goujon.
En revanche, la publication, par l’Académie Royale des Sciences, mercredi, de des recherches menées sur des truites arc-en-ciel, a fait bondir les défenseurs des animaux.
« Nous allons encourager les pêcheurs à poser leurs cannes à pêche. Il est ridicule, qu’en 2003, on continue à débattre sur le sujet : à savoir : si les poissons ressentent ou non la douleur. Bien sûr, ils la ressentent », a déclaré à la chaîne de télévision SkyNews, Dawn Carr, de l’Association PETA (People for the Ethical Treatment for Animals).
« Tant que nous n’aurons pas de preuves irréfutables, on ne saura pas. C’est simplement un hypothèse », a répliqué l;e Directeur d’une Association de pêcheurs, Go Fishing, selon lequel les millions de pêcheurs à travers le monde ne se considèrent pas comme des tortionnaires.
Les chercheurs du Roslin Institue de l’Université d’Édimbourg, dirigés par le Gr Lynne Sneddon, ont étudié la réactivité des truite à l’injection de substances nocives. Ils ont donc injecté du venin d’abeille et de l’acide ascétique dans les lèvres de certains poissons. Ceux-ci ont eu des réaction qui ne semblaient pas relever du simple réflexe. Les scientifiques ont, du coup, découvert que les poissons avaient, sur la tête, des capteurs de nociception – la sensibilité à la douleur.
Cette découverte constitue une première, chez les poissons. Les récepteurs ont des propriétés identiques à celles découvertes chez les amphibiens, les oiseaux et les mammifères, y compris chez l’homme.
Une autre source : végétarisme.fr Gaïa et S. O'Nell, Courrier International n° 474 décembre 1999, C; Gericke, Tierrechte n° 22 novembre 2002.
Les HOMARDS
« Leur système nerveux sophistiqué les rend sensibles à la douleur : les nœuds neuraux sont dispersés sur tout le corps et ne sont pas centralisés dans le cerveau, ce qui signifie qu’ils sont condamnés à souffrir jusqu’à ce que leur système nerveux soit complètement détruit. Séparer la moelle épinière et le cerveau en coupant l’animal en deux fait même sentir la douleur à chacune des parties encore vivantes ! »
De plus, le homard ne dispose pas du mécanisme dont disposent par contre les humains (entre autres), qui fait qu’en cas de douleur extrême un choc intervient pour court circuiter la sensation.
Or, d’après le Dr Robb, de l’université de Bristol, un homard plongé directement dans l’eau bouillante reste vivant quelque quarante secondes - quarante secondes de souffrance. Placé dans de l’eau froide portée à ébullition, il peut survivre pendant cinq minutes. Tué par la méthode industrielle qui consiste à l’immerger tout simplement dans de l’eau douce, il agonise pendant deux heures… »
De leur capture jusqu’à la fin de leurs misères, ils doivent aussi endurer une privation quasi totale de mouvements pendant des semaines dans de minuscules cages métalliques dans les entrepôts, dans les aéroports, puis dans les chambres frigorifiques, puis dans les aquariums, les grands magasins et les restaurants. Par facilité, mais aussi pour éviter qu’ils ne salissent leur cage de leurs déjections, on les laisse jeûner pendant tout ce temps ; pour cette raison, de crainte que, affamés, ils ne s’en prennent les uns aux autres, on les laisse tout ce temps avec les pinces liées avec un ruban adhésif. Plus de 80 millions de homards vivent ce calvaire chaque année de par le monde.» fin de citation.
Pour ma part, je considère que les poissons souffrent quand ils sont remontés des grands fonds par des filets, que leur vessie natatoire éclate, que leur yeux sortent de leurs orbites, ou que leur estomac et leur œsophage ressortent par la bouche tellement la différence de pression est importante. Pour ceux qui sont pas encore mort, c'est l'exposition à l'air libre qui les font agoniser. J'ai un bouquin à la maison "Poissons, le carnage" qui est très intéressant. Il fait 40 pages.
Il est disponible en version imprimée/reliée sur les stands AnimalAmnistie qui sont tenus régulièrement devant Virgin, rue Alsace Lorraine, ou encore sur internet en version pdf ici ==>> http://data0.eklablog.com/nea/perso/doc/poissons_le_carnage.pdf