Petit article où les végétariens de Toulouse sont cités et un peu de pub sur AA. Désolée si je fais un doublon, je n'ai pas vu cet article ailleurs sur le forum.
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Sinon, l'article sans les photos :
La petite communauté des végétariens ne cesse de s’agrandir à Toulouse. Elle multiplie les actions pour mieux se faire entendre.
"Mes amis se moquent de moi, ils disent que je mange du foin», plaisante Charles, végétarien et gérant de l’épicerie Vert de Terre à Toulouse. Sur les étagères, certains produits sont inconnus de la plupart des consommateurs : fromages sans lait, steaks de soja et autres plats à base de tofu… Preuve que le végétarisme ne se limite pas à avaler salades et carottes râpées. Pourtant, aujourd’hui encore, il reste difficile de faire comprendre autour de soi ce que signifie le végétarisme. En théorie, il s’agit de ne consommer aucune viande, aussi bien bovine qu’issue de volailles, poissons ou fruits de mer. Bref, tout aliment qui nécessite de tuer un animal. Mais en pratique, c’est un véritable mode de vie, qui consiste à protester contre l’utilisation des animaux. «On ne peut pas se prétendre végétarien et porter du cuir, encore moins de la fourrure, ou utiliser des cosmétiques testés sur les animaux», poursuit Charles.
De nombreuses actions Une position parfois difficile à tenir, dans la capitale du foie gras. De nombreuses associations, parmi lesquelles Animal Amnistie ou l’Avis, organisent malgré tout de nombreuses actions, pour faire connaître leur point de vue et mettre fin aux idées préconçues. Car l’information est la meilleure des armes : «J’étais un farouche défenseur de l’alimentation omnivore. Mais à force de discussions et de lectures, j’ai pris conscience de la souffrance que l’être humain peut faire subir aux animaux », confie Matthieu, aujourd’hui converti au végétalisme. Petit à petit, les végétariens ont donc
trouvé une place à Toulouse. Ils représentent aujourd’hui plusieurs centaines de personnes, actives ou non sur la scène militante. «On trouve d’un côté
les jeunes entre 18 et 30 ans, souvent engagés et militants pour le droit des animaux, et de l’autre, des plus de 40 ans qui décident d’arrêter la viande
une fois que leurs enfants sont partis et qu’ils sont libres de leur alimentation», explique Charles. Un développement soudain, parfois même victime de son succès : être estampillé «bio» ou «végétarien» attire une clientèle bien-pensante, pas toujours consciente de la signification profonde de ces termes.
Qu’à cela ne tienne, les vrais végétariens, eux, savent depuis longtemps décoder les étiquettes."
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